En présentant à la fois les portraits individuels des victimes et leur vie quotidienne, avec des photographies de famille, de classe ou de groupe, cette exposition permet de donner un visage à ces victimes, souvent réduites à un chiffre, et de dévoiler leur vie, ou des fragments de vie au travers des instants figés par ces clichés.
Cette démarche inédite et très attendue, centrée sur les victimes, a été l’occasion de réaliser une grande collecte, qui a permis de récolter des photographies jusqu’alors inconnues, démontrant ainsi que 70 ans après, la démarche destructrice des nazis n’avait pas réussi à éliminer toute trace des habitants du village d’Oradour sur Glane.
Les portraits sont visibles sous forme de vignettes à l’extrémité du tunnel qui mène du Centre de la mémoire aux ruines du bourg incendié par les SS.